La Faune
Découverte de l'écosystème d'un ruisseau. Dans les mousses et plantes aquatiques, on trouve différentes espèces animales : des insectes et larves d'insectes, des gammares, des poissons (vairons, loches, truites, ombres communs).
Au bord du ruisseau, les larves d'insectes donnent naissance aux insectes adultes : éphémères, grandes perles...
Collection Naturimages.
Video Description
- Seul Passereau à marcher dans l'eau.
- Possède 3 paupières, pour voir aussi bien en vol, que sous l'eau.
- Possède une glande ibu... surdéveloppée, qui le rende totalement - hermétique.
- Peut rester jusqu'à 15 secondes sous l'eau en apnée.
Le Cincle Plongeur, ressemble à un merle avec le plastron blanc et vole à toute vitesse le long du ruisseau en criant.
Taille : 20 cm
Envergure : 25 à 30 cm.
Poids : 46 à 75 g
Couleurs : Drapé brun
Possibilité de l'observer sur les berges :
De la Bourne,
Du Méaudret,
Du Corrençonnais.
Le cincle plongeur niche très près de l'eau, près de la surface, ou à environ 2 mètres au-dessus de l'eau sous un pont.
Le cincle plongeur se nourrit d'insectes et de larves, d'insectes aquatiques, de petits crustacés et de mollusques. Il consomme aussi des vers de terre, des têtards et des petits poissons, et parfois aussi des œufs de poisson.
Il reste debout sur un rocher ou une branche à mi-rivière, en se balançant souvent de haut en bas avec la queue dressée. Quand il repère une proie, il glisse sous la surface de l'eau, et marche littéralement dans l'eau, ou même vole sous l'eau avec les ailes entrouvertes. Son plumage doux et dense lui offre une bonne isolation dans l'eau où il trouve des larves et des petits poissons.
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Nom scientifique : Salmo trutta fario
C'est la truite de nos rivières, qui fait partie de la famille des saumons.
La truite fario, également appelée truite de rivière ou encore truite sauvage, vit dans les cours d'eau douce. Certaines populations choisissent de migrer vers l'océan Atlantique Nord, où elle vont prendre une apparence proche du saumon. Et pourtant c'est bien de la même espèce qu'il s'agit, quand bien même elle a son propre nom (truite de mer, truite saumonée, truite argentée). Au final, même en rivière, c'est un poisson dont l'apparence change et s'adapte en fonction de son environnement.
La truite fario appartient à la famille des salmonidés, sa taille varie entre 20 et 70 cm et son poids peut osciller entre 200 g et 3,5 kg.
On la reconnaît à sa robe aux reflets argentés et les taches rouges sur son corps.
Il existe cependant des variations de couleur selon les régions.
La Truite Fario se reproduit du mois d’octobre au mois de janvier (d’où la période d’ouverture) suivant la température de l’eau (elle doit être comprise entre 5 et 12°).
Les truites sont matures sexuellement vers 2 ou 3 ans.
Les tailles légales de capture correspondent à des poissons s’étant déjà reproduits au moins une fois.
La reproduction se fait dans des eaux bien oxygénées et peu profondes.
Ce salmonidé vit dans les eaux claires et oxygénées, dans les lacs ou torrents d'altitude.
Sa présence est un indicateur de la qualité de l'eau et de l'écosystème.
Elle se nourrit exclusivement d’invertébrés, vers, larves aquatiques, insectes. En grossissant, elle intègre à ce repas des poissons : vairons, goujons, ablettes, gardons et aussi des petites truites…
La Truite Fario est un poisson territorial, qui défend sa place et son accès à la nourriture.
La truite la plus grosse se réserve donc la meilleure place pour chasser.
La truite occupe aussi un poste refuge qu’elle partage avec d’autres poissons en cas de danger. La discrétion s’impose pour pouvoir la capturer !
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Nom scientifique : Phoxinus phoxinus
Parmi les poissons blancs, il est certainement le premier poisson attrapé par des générations de pêcheurs. Très fréquent dans tous les cours d’eau et très facile à pêcher, le vairon est l’un des plus petits. Découvrez le poisson loisir des enfants qui ravira aussi les plus grands.
Phoxinus phoxinus, ou vairon commun, est un poisson d'eau douce (zone tempérée) originaire d'Europe.
Souvent utilisé pour l'alevinage des cours d'eau, il présente un risque d'ingression envers les espèces endémiques comme le vairon du Languedoc-Roussillon et le vairon basque.
Souvent utilisé pour l'alevinage des cours d'eau, il présente un risque d'ingression envers les espèces endémiques comme le vairon du Languedoc-Roussillon et le vairon basque.
Taille : de 2à 10cm de long,La maturité sexuelle est atteinte à 2-3 ans.
Le vairon se reproduit en été (juin-juillet), il remonte le cours d’eau jusqu’à des zones peu profondes à fond de gravier « propre » (pas de vase ou de végétation) et très oxygénée où se rassemblement des centaines d’individus. Le mâle revêt alors une livrée nuptiale, tirant sur le rouge.
Les femelles pondent en plusieurs fois, jusqu’à 1000 œufs chacune, dépendant de leur taille. Ces œufs sont collants et adhèrent au substrat où ils sont fécondés par les mâles. Ils éclosent en 5 à 10 jours selon la température.
Les premiers jours de sa vie, la larve les passes cachée dans les anfractuosités du fond et vie des réserves contenus dans sa vésicule vitelline (ou sac vitelin). L’alevin se nourrit ensuite de micro-organismes.
Le vairon vit dans les eaux neutres, tempérées (tolère des eaux de 2 à 20°C) et courantes, il est typiquement présent dans les parties supérieures de court d’eau (« zone à truite »), des plaines jusqu’à 2400m d’altitude. Il recherche les zones les plus oxygénées : sortie de radier, zone de courant, pied de chute d’eau, etc…
Il peut aussi être présent en eaux closes, dans les lacs, pour peu que les eaux soit suffisamment claires, fraîches et oxygénées.
Le vairon a une activité surtout principalement diurne. Il vit en banc de quelques dizaines d’individus ou plus, reste principalement près du fond et profite du couvert de la végétation en été ou des caches entre les rochers.
Omnivore, il se nourrit d’algues et de débris végétaux, de petits mollusques et crustacés, de petits insectes ou de leurs larves, et occasionnellement d’œufs d’autres poisson. Il se tient souvent face au courant en attendant de voir passer la nourriture à sa portée, ou fouille près du fond pour débusquer ses proies.
Il est une proie courante des poissons prédateurs, notamment les salmonidés, mais aussi les brochets et perches. Sa durée de vie est de 6 ans en moyenne.
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Nom scientifique : Cottus gobio
Le Cottus gobio, plus communément appelé chabot commun, est un poisson d'eau douce commun dans une grande partie de l'Europe.
Le chabot commun arbore une coloration généralement brune tachetée ou marbrée qui lui permet de se fondre sur le fond.
Les espèces de ce genre possède une tête prépondérante aplatie avec une grosse épine derrière le crâne.
La bouche est large et protractile, ce qui permet à ces poissons de chasser en aspirant les proies à portée.
Taille : de 8 à 15 cm,
Poids : 30 à 80 grammes,
Couleurs : brun jaunâtre marbré.
Le mâle prépare un nid dans les galets et invite la femelle qui pond entre 100 et 500 œufs.
Les parents ventilent et protègent la ponte durant toute la période de l'incubation. Cependant, en cas de manque de nourriture, ils peuvent manger leurs propres œufs.
Cette espèce ne présente pas de danger particulier pour l'Homme en cas de rencontre dans son milieu naturel.
Le chabot commun se rencontre généralement dans les eaux froides à fort courant mais il est également très bien implanté dans plusieurs lacs d'altitude.
Le chabot est classée en "préoccupation mineure" en France car il est largement répandu dans les bassins qu'il fréquente. Il est cependant localement menacé par la pollution et le pompage des eaux fluviales.
Le chabot commun est un poisson territorial sédentaire qui reste caché dans des anfractuosités la plupart du temps. Il quitte ces cachettes la nuit tombée pour chasser.
Le chabot affectionne les substrats durs et grossiers de type gravier et pierres.
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Nom scientifique : Squalius cephales
Le chevaine, ou chevesne, est un poisson de surface courant dans les cours d'eau de France métropolitaine et d'Europe.Il affectionne particulièrement les courants lents et les eaux claires. Facilement repérable à sa large tête, ce chasseur d'insectes fait partie des espèces régulièrement attrapées par les pêcheurs. Sa défense est réputée courte mais brutale, en particulier lors des prises en "pêche à la mouche".
Le genre Squalius compte 50 espèces en 2019.
Le chevaine se caractérise par une large tête dotée d'une grande bouche terminale et d'un corps fusiforme à section sub-circulaire. Chez les adultes, la nuque est bien marquée d'un trait foncé. Les larges écailles sont très détachées bordées de bordures foncées. Les nageoires sont ternes à part les pelviennes et surtout l'anale teintées d'orange.
Les jeunes de l'année sont dotés d'une livrée nettement plus violacée. La taille est comprise entre 30 et 50 cm pour 1 kg, exceptionnellement 65 cm pour 4,5 kg.
Le chevaine est un poisson ovipare qui pond en eau libre
Le chevaine se rencontre dans une large variété de biotope, allant des courants semi-rapides des cours d'eau à truites jusqu'aux courants très lents du bas des fleuves.
Il côtoit donc truites, goujons et vairons dans le haut des ruisseaux, et gardons, ablettes et rotengles dans le bas des rivières. Il se rencontre également en zones intermédiaires dites "zones à barbeaux".
Le chevaine est un poisson opportuniste qui dévore tout ce qui lui tombe sous la dent. A l'age adulte, il gobe aussi bien des fruits que des petits poissons ou des insectes.Il a été introduit en Corse récemment. Sa présence en Italie et dans le bassin de l'Adriatique est récente, ainsi que dans le nord de l'Espagne. Dans ces trois pays, il semble être invasif.
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Nom scientifique : Austropotamobius pallipes
Famille : Astacidae
ATTENTION : C’EST UNE ESPÈCE PROTÉGÉE AVEC INTERDICTION TOTALE DE CAPTURE.
Reconnaissable à la couleur blanchâtre de la face interne de ses pinces rugueuses. Les pinces sont assez volumineuses et larges. L’abdomen se termine par cinq écailles qui s’étalent en formant une ligne légèrement concave. Le rostre a des bords convergents avec un légère crête.
Elle ne possède pas d’ergot..
Aujourd’hui, l’Écrevisse à pattes blanches est classée « en danger » sur la liste rouge mondiale de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (2010) et « vulnérable » sur la liste rouge de France métropolitaine (2012).
Taille : de 9 à 12 cm
Poids :30 à 90 g
Couleur : la coloration générale varie selon le milieu de vie : couleur marron-gris, parfois verdâtre.
La croissance est lente et la prolificité (nombre d’œufs par an) moyenne : maximum une centaine d’œufs par femelle, une dizaine la première année de reproduction.
Après l’éclosion, les juvéniles vont alors rester accrochés sous leur mère une dizaine
de jours avant d’effectuer une première mue. Ils commencent ensuite à se déplacer et à s’alimenter en restant à proximité de leur mère, sous laquelle ils se réfugient à la moindre alerte. Les petits sont indépendants dès leur seconde mue.
Un habitat diversifié, ainsi qu’une bonne qualité de l’eau sont indispensables aux populations d’écrevisses à pattes blanches.
Détritivore, son régime varie au cours de l’année en fonction de la disponibilité des proies : reste de poissons, larves d’insectes, débris végétaux
Les exigences de l’espèce sont élevées en ce qui concerne la qualité physico-chimique des eaux. Leur optimum correspond aux « eaux à truites », en référence aux eaux qu’affectionnent ces dernières : des eaux claires, d’excellente qualité, très bien oxygénées et fraîches (maximum 21°C).
Elle apprécie les milieux riches en abris variés ; les fonds caillouteux pourvus de blocs, les sous berges, les systèmes racinaires, les herbiers aquatiques et autres amoncellements de bois mort lui conviennent très bien… d’où l’importance de conserver des cours d’eau au caractère :
« sauvage » !